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TELERAMA : critique élogieuse de Zone Interdite du 26/02/06 :
Au sommaire, une enquête sur les passe-droits, pistons et autres privilèges, élevés, nous affirme-t-on, au rang de sport national. Les quarante minutes de reportage que nous avons pu visionner semblaient, elles, accorder un net privilège à la stigmatisation au détriment de l'analyse.
Sous un titre qui ratisse large, Zone interdite rassemble dans les quarante minutes d'enquête que nous avons pu visionner plusieurs thèmes qui tiennent plus de l'amalgame façon Combien ça coûte que de l'analyse. Le reportage aborde en premier lieu la pratique des réseaux à travers le portrait d'un maniaque de la carte de visite qui ne cesse d'élargir son carnet d'adresses. Puis on passe aux interventions clientélistes d'un député qui, affirmant "je suis la relation des gens qui n'en ont pas", se sent obligé de donner satisfaction à quantité de demandeurs de piston de ses élécteurs, quitte à y consacrer 90% de son temps, nous dit-on (les 10% restant sont-ils consacrés aux travaux de l'Assemblée?). Enfin, l'enquête s'attaque à la question des logements de fonction. Malgré le ton du commentaire, c'est la partie la plus convaincante du sujet, car elle s'appuie sur le travail en profondeur de la Cour des Comptes. Valérie Hurier / Télérama
Photo inédite : mouvement de passation de la carte de visite.
Zone Interdite Magazine Reportage et enquête de Florence KIEFFER |
Dimanche 26 février 2006
De 20h50 à 22h50 (120 min) Présenté par : Anne-Sophie Lapix.
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Largement répandu en France, l'usage du piston et des passe-droits fait pourtant grincer quelques dents. Surtout lorsqu'il s'agit de profiter des largesses de la République - sous forme notamment de logements à bas prix… Pour certains, solliciter les uns et les autres afin d'obtenir un coup de pouce providentiel est devenu une seconde nature. Ainsi Louis-Serge, 44 ans, directeur de banque, a-t-il construit toute sa carrière grâce aux réseaux. Membre de tous les cercles et les clubs susceptibles de lui permettre d'étoffer son carnet d'adresses, il distribue à tout-va sa carte de visite. A coups de conversations autour d'un verre de champagne et d'échanges de services, ce père de famille quasiment sans diplômes a fait son trou. Symbole suprême de sa réussite : son apparition dans le «Who's who». Si les réseaux facilitent l'obtention d'un emploi, ils permettent également de bénéficier de logements pas chers et, sinon somptueux, du moins spacieux… C'est ainsi que la Cour des comptes a récemment épinglé la Banque de France, qui dispose d'un parc immobilier de 124 immeubles, ou l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, propriétaire de 12 500 appartements loués à des prix défiant toute concurrence…
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