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BLOG MERITUM

Absolute Trading method Ce blog est l'expression critique sous un angle ludique de différentes thématiques généralistes. Il partage une vision politique démocratique et offre de nombreux modules sur les marchés financiers et autres sujets divers.

 

74ème Absolute Trading method :

TOP BLOG signifie un classement dans les 100 Premiers sur plusieurs millions. Le blog du Premier Ministre est 61ème, encore un petit effort :)

Un grand merci à vous tous, lecteurs et abonnés fidèles, sans lesquels ce classement ne saurait exister. A signaler que ce blog est classé 5ème par VIADEO en catégorie Presse.

Bien amicalement

Louis-Serge Real del Sarte

Responsable de l'e-Réputation et du Community Management du groupe GINGER (Grontmij France), professeur de Marketing Digital et auteur du livre Les Réseaux Sociaux sur Internet, fondateur de l'agence Digitale easyNetwork, Responsable de la communication Web et community manager pour l'European Business School (EBS) et consultant en Réseaux Sociaux d'Entreprise.

Vue imprenable du coeur de 
ViLLERS-sur-MER

 
Maxence et Elliott : soyez sages avec Bénédicte !


DIALOGUES DES CULTURES ET DES RELIGIONS:
l'EXEMPLE DES « UNIVERSITES DE LA PAIX DE LOURDES


La chute du mur de Berlin et la fin de l’Union soviétique a annoncé la fin d’un monde bipolaire où s’opposaient deux idéologies : le communisme soviétique contre le capitalisme. La nature comme la géopolitique ayant horreur du vide, d’autres clivages sont apparus ou réapparus. Ils ne sont plus simplement idéologiques, comme au temps jadis, mais aussi identitaires, dans le pire des cas ethniques, nationalistes, religieux.


Dans ce nouveau monde contemporain, on peut remarquer la montée préoccupante de ces différents acteurs. Les facteurs moteurs d’une telle dynamique sont multiples et variés mais en premier lieu nous devons souligner l'ignorance, les préjugés, les simplifications arbitraires et mensongères. Ces attitudes destructives ne sont pas le propre de tel ou tel pays mais touchent des nations sur chaque continent. L’exemple des différentes crises dans les Balkans nous montre bien que même l’Europe doit se prémunir contre ces dérives.

Pour casser la barrière et l’obstacle de l’ignorance, il faut aller vers le dialogue dans le respect et dans une véritable et sincère compréhension mutuelle.

Avant d’aller plus loin dans mon écrit, j’aimerais revenir à la théorie d’Huntington pour mieux démontrer la nécessité du dialogue et / ou des dialogues. Il décrit dans son modèle conceptuel un nouveau fonctionnement des relations internationales après l'effondrement du bloc soviétique à la fin des années 1980 en démontrant des antagonismes entre les civilisations où le culturel et le religieux occupent une place centrale. Ce ne sont plus des nations qui s’opposent, comme aux XIXème et XXème siècles mais des civilisations ou des « espaces civilisationnels ».


Il y a des limites à une telle analyse : ce découpage du monde en différentes civilisations est arbitraire et l’auteur lui-même reconnaît quelquefois la faiblesse de certains choix d’espace civilisationnel. Quant à la civilisation musulmane par exemple, elle masque l’extrême complexité des différentes tendances de la religion et les éventuels conflits internes. Par la connaissance de l’autre que nous apporte le dialogue nous nous gardons de ces vues et analyses trop manichéennes.


Comme nous le montre l’histoire humaine, les civilisations ne sont pas imperméables les unes aux autres. Elles se sont toujours construites sur leurs capacités à intégrer des apports extérieurs et à échanger pour apporter et recevoir sans que cela ne débouche de façon automatique et implacable sur des conflits. Le métissage est aussi un autre phénomène de ces échanges inter-civilisationnels qui est porteur d’espérance. Une interprétation donc trop manichéenne comme celle d’Huntington de notre monde « post guerre froide », peut tout à fait légitimer des politiques qui auraient tendance à lui conférer une réalité : c’est la dérive des prophéties auto-réalisatrices.


Mais on peut remarquer que partout dans le monde, des individus, des groupes ont développé des aspirations pacifiques, démocratiques, et respectueuses des différences de chacun afin de favoriser l'ouverture des esprits sur l'extérieur. Défenseurs d’une diversité pacifique, constructive et harmonieuse, ils proposent des réflexions et des débats et participent à la constitution et à l'enrichissement d'une vision humaniste du monde.

Dans les pays multiethniques, ils développent un dialogue et une coopération culturelle entre différents groupes issus des communautés en présence. Ce sont les acteurs de véritables politiques de prévention contres des conflits futurs.


C’est le cas, par exemple, des « Universités de la Paix » de Lourdes.



Depuis l’année 2000 dans la ville pyrénéenne de Lourdes, se déroule un événement autour du thème de la Paix. Dans le programme de cette manifestation, on ne trouvait initialement qu’un grand concert au mois d’août. Depuis 2005, l’adjoint au Maire de Lourdes Michel Azot a pris la décision d’enrichir ce concert de deux ou trois journées de dialogue et d’échange entre les différentes cultures et les différentes religions. Ce qui nous amène à présenter la « Charte de Lourdes pour la Paix » qui cette année là a été signée par les délégations israélienne, palestinienne, tibétaine… Dans cette charte, on retrouve les principes fondateurs et des actions à entreprendre, je cite:

- le respect de la personne humaine et de la vie ;

- la connaissance de l’autre : ses racines, son histoire, sa culture, ses convictions ;

- l’organisation de rencontres et la recherche du dialogue.

C’est sur la base de ces trois principes que les « Universités de la Paix » actuelles ont vu le jour. Les prochaines se tiendront à Lourdes du 15 au 17 mai 2009.


Pour continuer sur le travail qui est mené à Lourdes, nous pouvons présenter la visite le 24 octobre 2008 d’un personnalité du gouvernement de Najaf , Ahmed al-Fatwi. Cette visite soulignait l’histoire exceptionnelle, la notoriété internationale et la vocation spirituelle pluriconfessionnelle de la ville de Lourdes. Pendant les échanges qui s’en sont suivis, il a été décidé de nouer des échanges entre nos deux municipalités. C’est la première fois qu’une ville dont la religion principale est l’islam aborde une volonté aussi nette de rapprochement. C’est une perspective qui pourrait permettre une approche déterminante du dialogue entre nos deux religions. En 2012, Najaf sera la capitale de la culture islamique. Cela pourra être l’occasion de rencontres, d’échanges, entre les deux cultures. Voilà comment deux villes sont déjà ensemble pour travailler pour la Paix.


Juste avant, du 13 au 15 septembre, la ville de Lourdes a accueilli le Souverain Pontife devant 180 000 pèlerins qui l’ont suivi depuis Paris ou qui s’étaient déplacés pour voir le « nouveau » Pape afin de l’écouter. Ce sont des paroles d’amour, d’espoir et de paix qui ont constitué l’essentiel des discours de Benoît XVI. « La puissance de l’amour est plus forte que le mal qui nous menace… ». C’est ce qu’a affirmé le Pape lors de sa messe pour les 150 ans des apparitions, le dimanche 14 septembre.


Je voudrais souligner d’autres faits porteurs d’espoir dans le dialogue entre le christianisme et l’islam comme la lettre des 138 sages musulmans envoyée à Benoît XVI ou la visite du roi Abdallah d’Arabie Saoudite au Saint Siège.


Il y a nombre d’autres initiatives du même type que celle de la ville de Lourdes, car beaucoup de personnes croyantes ou pas sont désireuses de dialogues afin de bâtir un monde plus pacifique. Si j’ai pris cet exemple, c’est parce que j’y ai participé et que je pense que l’on ne peut bien parler que de ce qu’on connaît. L’essentiel étant de tous travailler ensemble pour donner à nos enfants et aux générations suivantes un monde plus beau.

Olivier VEDRINE


PS : Je tiens à remercier la ville de Lourdes et la société italienne de communication MAB.q (Paris, Milan, Rome) pour m’avoir envoyé le premier numéro de la Newsletter des « Universités de la Paix de Lourdes », ses articles m’ont aidé à vous présenter cette manifestation.


Cap sur l'union politique ?
(Commission européenne)


Quelles solutions pour
une « Europe Puissance » ?

par Olivier Vedrine
L’abstention, traditionnellement importante lors des élections européennes, traduit d’avantage le manque de politisation du débat européen qu’un réel désintérêt des populations, qui semblent au contraire chercher un sens à cette construction.

 


Signature du Traité de Lisbonne

L’Union Européenne est aujourd’hui à un tournant de son histoire, et son avenir dépendra largement de la façon dont nous répondrons aux deux grands défis qui se posent à elle actuellement : d’une part le blocage des institutions, que l’élargissement à l’Europe centrale et orientale a singulièrement aggravé, et d’autre part le « blocage des esprits » dont témoignent les cinglants « non » français et néerlandais au traité constitutionnel en 2005. Un autre défi découle des écarts (économiques, politiques, culturels) entre les différentes sociétés qui composent l’Union, d’autant plus difficile à résoudre qu’il se double d’un vide d’idées et de débat. Ce manque de débat n’est-il pas la clef de notre impuissance ?

Se souder dans la durée

Il est temps d’accepter notre diversité et de la défendre afin de trouver un modèle qui soit le fruit des valeurs que nous partageons, un modèle suffisamment souple pour intégrer les différences nationales, mais suffisamment volontariste pour permettre à l’Europe de sortir de l’immobilisme actuel. Il ne faut pas oublier, et il faut rester convaincu que nos différences sont la source d’une richesse de réflexion pour l’Europe. Nous devons dès à présent instituer cette diversité et la mettre en avant dans une future Constitution européenne.

Nombre de documents officiels emploient la formulation « Nous, le peuple de… ». Mais dans le cas de l’Europe, nous ne devrions pas hésiter à énoncer maintenant : « Nous, les peuples d’Europe… », nous sommes justement unis pour garantir la particularité et l’unité de l’Union européenne autour d’un certain nombre de principes que nous allons tenter de définir maintenant.

European way of life

L'actuel Haut représentant pour la politique extérieure européenne, Javier Solana, avec le ministre des affaires étrangères français, Bernard Kouchner. | (Conseil européen)Etre citoyen européen, c’est se référer aux 3DS : Démocratie, Dialogue, Droits de l’Homme et Solidarité, valeurs qui constituent les moteurs d’une véritable puissance européenne, généreuse et universelle dans ses messages. Pour devenir une « Europe Puissance », il est nécessaire de s’affirmer dans quatre domaines : militaire, économique, technologique et culturel. Nous ne sommes pas seulement une entité économique. Pour devenir une puissance globale, il faut encore avoir un chef donc une union politique. Le projet de traité constitutionnel nous offrait la possibilité d’avoir un ministre des affaires étrangères. Et ce n’est pas accessoire : tant que nous n’avons pas de représentant à l’échelle du monde, nous ne pouvons pas parler d’une dynamique de puissance.

Enfin, ce qui fait aussi une grande puissance, c’est sa société : c’est l’envie d’adhérer à un modèle. On parle de l’« american way of life » : à notre tour de promouvoir l’« european way of life », en essayant de trouver dans notre culture, chez nos philosophes et dans ce qui nous définit, les idées pour créer un nouveau modèle de société. Face à la globalisation, « un modèle social européen » serait un bon exemple.

Les freins de « l’Europe Puissance »

Pour ce faire, nous devons nous affranchir de tous les modèles extérieurs, et sortir de ce complexe d’infériorité qui nous paralyse. Au lieu de renoncer à notre avenir, nous devons le prendre en main. Le deuxième obstacle est le retour du nationalisme et des régionalismes. En Autriche, en Roumanie et en Pologne récemment, où l’on a pu observer une résurgence des discours nationalistes. 

Malgré cela, un certain nombre de projets ont déjà réussi à se mettre en place grâce à l’Europe, et notamment ses fonds structurels. Des pays comme l’Espagne ou le Portugal ont connu un véritable développement économique et sociétal grâce à ces fonds. On peut dresser un bilan positif de cette Europe de projets économiques, qui a donné envie à 12 pays de nous rejoindre pour participer au projet d’union économique.

La nécessité d’une union politique

Le modèle européen doit-il rester le même ? | (Flickr)Mais nous sommes maintenant 27 ! Si nous ne pensons pas à l’élaboration d’un « noyau dur » comme avant-garde de l’Union politique et locomotive de l’intégration, nous aurons à déplorer la dilution de la Communauté dans une union élargie. Par une profonde rénovation institutionnelle, par l’élaboration d’un noyau dur, nous éviterions les blocages accumulés depuis la signature du traité de Maastricht et nous cesserions de condamner l’Europe à l’impuissance. Nous échapperions à une crise qui, révélant nos faiblesses, pourrait bien déboucher sur une régression et peut-être même sur la dislocation de la construction édifiée depuis 1957.

L’Europe doit proposer une civilisation fédératrice et l’élaboration d’une nouvelle société. Sa constitution doit s’inscrire dans cette démarche si elle veut mieux être comprise et acceptée. Nous devons proposer un projet qui combatte la précarité, qui respecte l’environnement et permettra à chacun des citoyens de s’épanouir dans sa propre recherche du bonheur. Nous devons admettre de façon pragmatique que l’économie de marché est la seule qui fonctionne, mais que l’on peut l’aménager pour que ce soit l’économie qui serve l’homme et non l’inverse.

Olivier Vedrine est professeur du groupe INSEEC TEAM EUROPE France (réseau des conférenciers de la Commission européenne) et président du Collège Atlantique-Oural. Il vient d’inaugurer son blog en vue des élections européennes pour Cafebabel.com et EUdebate2009.eu.



En lisant les journaux, en écoutant la radio ou en regardant la télévision, on remarque l’abondance d’avis sur la crise que nous entamons et le grand nombre d’experts tous prêts à nous expliquer les disfonctionnements de notre économie de marché. Deux écueils me semblent devoir être évités dans tous ces raisonnements :

 

- le premier, celui de penser que nous sortirons de cette crise dans un ou deux ans, car elle n’est qu’un cycle d’ajustement conjoncturel ;

- le second, partant de bons sentiments, celui de « moraliser l’économie », et qui voudrait nous présenter la possibilité d’un changement radical de celle-ci pour aller vers de nouveaux lendemains radieux...


Le premier point de vue n’est plus très répandu, mais je crains que le second ne se développe. Il serait grave et dangereux de faire croire à des populations victimes des conséquences de cette crise que l’ensemble de leurs problèmes peut être résolu par l’application rapide de règles radicales pour une nouvelle économie soit disant plus humaine.

Si l’on veut être sérieux, c’est plutôt vers la définition même du capitalisme qu’il faut commencer à se tourner si nous voulons trouver une solution. Ce n’est pas la fin de ce système dont il nous faut parler, mais bien plus de sa refondation. Depuis les années 1980, la finance avait pris les commandes de l’économie et en avait virtualisé le fonctionnement (cf : les marchés des dérivés). Mais l’économie véritable n’est pas du virtuel, c’est du réel, c’est la valeur du travail. Je produis et je vends un bien qui existe : c’est le sens moral du capitalisme.



Ce n’est pas le financier qui doit tout seul faire marcher le système, par principe ce n’est pas sa vocation ; c’est sur l’activité de l’entrepreneur que tout repose. Les banques doivent revenir à leurs objectifs fondateurs : être au service de l’entreprise ! C’est là, l’unique moralisation de l’économie que nous pouvons attendre. Pas de promesses faciles, ce n’est pas le capitalisme qui gommera les inégalités sociales ou changera le système de santé, cela n’est pas son rôle et ne le sera jamais, cette fonction appartient à l’Etat et aux choix du Politique.


Mais cela ne signifie pas qu’il ne nous faille pas réfléchir à des adaptations du système aux enjeux futurs et au monde moderne. La nécessité d’un retour de l’Etat et/ou des Etats comme régulateurs sous des formes qu’il nous reste à définir m’apparaît nécessaire. Peut-être même la mise en place de New deals en Europe comme aux Etats-Unis peut être une réponse. Ce qui est certain, c’est l’impérative nécessité qu’il y a et qu’il y aura à bien gérer les conséquences de la crise. En effet, les échecs des politiques de relances seront autant d’arguments pour des politiques promouvant des solutions rapides et toujours désastreuses qui de protectionnismes en nationalismes nous amèneront à une conclusion qu’il nous faut éviter maintenant.

Pour exemple, si l’Europe échouait dans ses politiques de relances, car seul l’Europe et l’ensemble de ses états peut pour le bénéfice de chacun d’eux faire face aux enjeux et non pas un état seul car il n’en a pas les moyens suffisant, donc si l’Union Européenne devait échouer, on peut facilement imaginer les arguments qui seront donnés à certains prometteurs d’idées radicales. Il pourrait en résulter la fin de l’Union Européenne. Au contraire, c’est peut-être là une chance pour l’UE d’apparaître, si elle réussit par ses décisions à lutter pour la protection de nos sociétés, comme un nouvel acteur important pour ses citoyens tout d’abord et ensuite pour le reste du monde. L’ensemble des outils pour faire face aux enjeux et problèmes futurs ne pourront être mis en place que par des coopérations entre les nations et/ou groupes de nations, peut être nous pourrons voir par cette conséquence inattendue de la crise, l’émergence d’une véritable communauté internationale.



Après le nécessaire retour de l’Etat dans l’économie et donc du Politique, il nous faut maintenant analyser quelles sont les possibilités structurelles de nos économies pour mieux apprécier les changements. Celles-ci commencent par la nécessité d’accentuer les investissements dans les secteurs de la recherche et aux profits des chercheurs. En effet, l’entreprise a besoin d’un produit à vendre et celui-ci vient en amont d’un processus de travaux et d’activités de recherches. Pas d’entreprises innovantes, solides et rentables sans une grande qualité de la recherche. Les produits de demain sont dans les laboratoires, les nôtres (ce qui est préférable) ou ceux de nos concurrents (ce qui l’est moins…).

Là sont nos futurs bénéfices et donc nos futurs emplois. Ce qui va nous obliger aussi à investir dans les nouvelles technologies. La mutation du secteur de l’automobile, qui va traverser une crise semblable à celle de la sidérurgie dans les années 1970 et 1980, ne pourra se faire que par l’application de celles-ci : la voiture propre, moins consommatrice d’énergie et/ou entièrement construite en matériaux recyclables, remplie de nouveaux instruments de navigation.



Les efforts dans le domaine des énergies renouvelables sont aussi créateurs de richesses et d’emplois. La mise en place pour les habitations de nouvelles formes d’énergies (solaires, biomasse, géothermie…) sont autant d’entreprises à créer et donc d’emplois futurs. Les problèmes d’environnement nous demandent déjà des changements de modes de vie qui nous amèneront dans un futur proche à créer aussi des entreprises pour répondre aux besoins en matériaux nouveaux, en nouvelles énergies, pour de nouvelles façons de consommer.


Un autre point doit être abordé pour s’adapter à la nouvelle donne : le rôle des nouveaux acteurs comme forces de propositions, complémentaires des fonctions de l’Etat. En effet, par des instruments comme Internet et sa conséquence qui est une mondialisation de l’information, la Démocratie dans sa dimension de Gouvernance est en pleine mutation. Les citoyens ou les groupes de citoyens par les associations notamment mais aussi les ONG, les Fondations doivent et vont participer à la résolution de cette crise, surtout quand elle va rentrer dans sa phase sociale. Cela peut être pour nos sociétés un formidable renouveau démocratique et les débats qui s’en suivront seront porteurs de changements dans la gouvernance même des états. Il y a là avec l’ensemble de ces nouveaux acteurs et avec l’Etat, un grand débat d’idées où la place de la morale et de l’éthique dans l’économie et le capitalisme pourra être abordée.



Cette crise peut être une chance pour l’Europe. En effet, si celle-ci fait face, par une cohésion affichée de ses Etats membres, elle trouvera auprès de ses citoyens un écho plus que favorable. Elle entamera ainsi une nouvelle période de son histoire, où unie et solidaire, forte d’un grand espace de démocratie, d’une économie rénovée, elle pourra faire face aux défis et crises futurs et apporter dans un monde multipolaire sa voix et ses propositions.

Olivier VEDRINE
 http://collegeatlantiqueoural.cafebabel.com/fr




http://aaallopv.sosblog.fr/Aaallopvcom-b1/2000-contestations-chez-AAALLO-PV-b1-p5.htm






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