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INTERVIEW

 
Marc du Pontavice
PDG de Xilam

« Notre visibilité sur le marché devrait aller en grandissant au cours des cinq prochaines années »

(Easybourse.com) Un commentaire sur les résultats que vous venez de publier ?
Xilam affiche un chiffre d’affaires exercice 2005-2006 de 9,156 millions d'euros (+11%) et une rentabilité opérationnelle de plus de 15% du chiffre d'affaires. La rentabilité nette du groupe est supérieure à 10% (+37%) et son résultat net s’établit à 933 milliers d'euros.

Ces résultats sont le fruit de plusieurs éléments : d’une part, le recentrage de Xilam sur ses activités et son business model traditionnels et, d’autre part, la réussite de sa stratégie patrimoniale. Xilam possède aujourd’hui 80% des parts de propriété sur ses produits. L’actif est devenu très dynamique, non seulement en termes de revenus mais aussi en termes de nouvelle valeurs : suite, spin-off, adaptation cinéma, merchandising, etc. Enfin, le marché du dessin animé est en très bonne santé à l’échelle mondiale. Et il jouit dans l’Hexagone d’un environnement financier et opérationnel très favorable.

Quelles sont les caractéristiques du marché du dessin animé ? (A suivre sur le lien ci-contre 'information financière')

  Antoine de Riedmatten
associé responsable «Consumer business» pour la France chez Deloitte&Touch

« Les consommateurs veulent croire à une reprise »

(Easybourse.com) Au cours de votre étude sur Noël 2006, avez-vous constaté une évolution par rapport à l’an dernier ?
Le message principal, c’est qu’après 3 années de baisse, les consommateurs veulent croire à une reprise. Pourtant, le contexte actuel devrait plutôt les pousser à plus de frilosité, en particulier à cause de la croissance économique moyenne. A cela s’ajoute l’incertitude quant à l’environnement politique avec l’approche de l’élection présidentielle, qui ne favorise généralement pas la consommation. Mais les Français ont du s’habituer à cette situation et ils voient l’avenir avec optimisme.

Quel est le pourcentage d’augmentation des ventes pendant les fêtes par rapport au reste de l’année ?
Il est difficile de faire une évaluation globale dans la mesure où il y a certains produits qui sont beaucoup plus consommés que dans le reste de l’année. Les micros marchés sont très sensibles. On mesure la variation des achats de fête d’une année sur l’autre. Les 3 dernières années ont été plutôt moyennes.

Quelle est la spécificité du marché français par rapport au reste de l’Europe ?
En France, il y a plus de cadeaux que de sorties à cette époque, ce qui est plutôt l’inverse ailleurs, notamment dans les pays anglo-saxons où on sort pour Noël pendant tout le mois de décembre. On va au restaurant avec sa famille, ses amis et même ses collègues de bureau. Alors que les Français ne sortent que pour le 31 décembre.

Par ailleurs, nous avons regardé la part des revenus consacrée aux achats de Noël dans les différents pays. Certains y consacrent un pourcentage de plus en plus important chaque année, comme la Grèce, la Russie, ou l’Irlande. Ils rattrapent les pays les plus développés, en tout cas en termes de proportion du budget consacré aux dépenses pour les fêtes. Le volume des achats ne dit pas tout.

Cette année, la majorité des cadeaux sera achetée pour des adultes, comment expliquer cette évolution de la consommation ?
L’une des explications, c’est qu’il est de plus en plus difficile d’acheter pour les enfants et pour les adolescents, car les produits ont beaucoup évolué et les adultes ne savent pas très bien ce qu’ils veulent. Les chèques cadeaux sont très tentants, d’ailleurs ils marchent de mieux en mieux.

Par ailleurs, la période de Noël a été élargie aux amis, ce n’est plus simplement une fête familiale. Cela entraîne logiquement une augmentation de la consommation.

Autre évolution notable, les achats commencent de plus en plus tôt, souvent dès le mois de novembre. Est-ce que cela veut dire que les ventes risquent de s’essouffler en décembre ?
Il y a effectivement un risque d’essoufflement, avec notamment l’apparition de promotions dès le mois de décembre. Il y a aussi un pourcentage non négligeable de ventes réalisées après les fêtes à l’occasion des soldes, en particulier depuis le boom des chèques cadeaux. En attendant une semaine après Noël pour les utiliser, le consommateur voit son pouvoir d’achat augmenter de l’ordre de 30%, ce qui n’est pas négligeable.

La montée en puissance d’Internet explique en partie que les Français fassent leurs achats de plus en plus tôt. Les consommateurs redoutent les délais de livraison, ils craignent de ne pas avoir reçu leur colis le jour J, donc ils préfèrent s’y prendre à l’avance. Par ailleurs, ils veulent éviter l’enfer des courses dans une grande surface quelques jours avant Noël, ainsi que le risque de rupture de stock d’un article.

La concurrence fait rage au moment des fêtes, est-ce que les grandes surfaces arrivent à rivaliser avec les magasins spécialisés ? Comment évolue le rapport de force entre les différentes enseignes ?
Les magasins se différencient soit sur le prix, soit sur le service.

A l’exception du textile, les distributeurs spécialisés n’ont pas été à la hauteur sur les services par rapport aux grands magasins, qui proposent des voituriers, des grooms…Les clients peuvent aussi ne passer qu’une seule fois en caisse pour l’ensemble de leurs achats.

En revanche, la force des grandes surfaces, c’est de réussir à fidéliser le client. Noël, c’est l’occasion pour eux de dépenser les points de fidélité qu’ils ont accumulé tout au long de l’année.

Propos recueillis par M.L.H.

Publié le 01 Décembre 2006 Copyright © 2006  Retour à l'accueil
 

   Philippe Calavia
 directeur général délégué

d’ Air France - Affaires   Economiques et Financières

« La consolidation est indispensable si les transporteurs veulent assainir leur situation économique »

(Easybourse.com) Un commentaire sur les résultats que vous venez de publier, à quoi attribuez-vous la croissance de 7,8% du résultat d'exploitation ?
Nous l’attribuons essentiellement à l’excellent dynamisme de la principale activité du groupe, à savoir le transport de passagers. Nous avons une demande très forte, supérieure à la capacité. La croissance mondiale est toujours très soutenue, et nous avons une évolution positive de la recette par passager sur l’ensemble du semestre.

Quels ont été les moteurs de votre croissance ?
Notre capacité  à contenir la hausse des coûts grâce aux synergies entre Air France et KLM.

La part des actionnaires non résidents a atteint 47% de votre capital. Comptez-vous mettre en œuvre un dispositif de « protection de nationalité » ?
Nous avons alerté le marché en lui disant qu’il y avait un risque. Nous allons faire des sondages sur la géographie de notre capital. Nous prendrons des mesures afin de préserver les droits de trafic d’Air France si c’est nécessaire, mais nous espérons que les choses s’ajusteront d’elles-mêmes.

Quel est l’avancée du projet de création d’une compagnie à bas prix, filiale de transavia.com, et pourquoi cette initiative ?
Ce n’est pas une compagnie à bas prix sur le modèle des low-cost. Elle aura une double activité, celle de charter classique et celle d’une compagnie qui propose des vols moyens courrier à prix intéressants. Pour le moment, c’est un segment de marché sur lequel nous ne sommes pas présents, puisque nous nous adressons principalement à une clientèle d’affaires. Mais il y a une véritable demande pour avoir des partenaires aériens qui ont une image de qualité. C’est un marché très particulier où la recette unitaire est basse, ce qui implique d’avoir des coûts très bas. A l’heure actuelle, ceux qui sont les moins chers ne sont pas forcément les plus fiables. Cette compagnie positionnée sur le marché du loisir devrait voir le jour en juin 2007. Elle proposera notamment un accès direct à la Tunisie, au Maroc et à l’Egypte.

Vous allez recevoir vos premiers A380 au printemps 2009, est-ce que ce retard va affecter votre plan de croissance ?
Il y a eu deux vagues de retard successives. Nous avons été amenés à réagir rapidement et nous avons pris les dispositions nécessaires pour combler ce trou sans avoir de sous-capacité. Le retard ne nous affectera pas en termes de croissance. Mais cela nous a quand même pénalisés car l’A380 est très compétitif en termes de coût unitaire. L’Airbus peut transporter 530 personnes et nous le remplaçons par des appareils à la capacité légèrement inférieure. Nous sommes donc en discussion avec EADS afin d’obtenir une indemnisation.

Quel est votre premier bilan trois semaines après la mise en place des nouvelles mesures de sécurité sur le contenu des bagages cabines ?
Il y a d’abord l’impact sur le trafic et celui sur les clients.
Le trafic reste très positif, on ne constate aucun signe d’infléchissement de notre activité. Quant à nos clients, ils ont éprouvé quelques difficultés les premiers jours. Maintenant, ils savent qu’ils doivent mettre les bagages en soute s’ils partent plusieurs jours, ou transporter moins de liquide dans les bagages à main. Nous espérons qu’après une phase d’observation de 6 mois, nous pourrons assouplir ces mesures qui vont trop loin par rapport aux effets escomptés.

Quelle est votre position concernant l'offre non sollicitée lancée par US Airways sur votre partenaire américain Delta Airlines ?
C’est positif en ce qui concerne la signification de l’offre. Cela signifie peut-être que les Américains vont commencer à évoluer en matière de consolidation. Ce mouvement est indispensable si les transporteurs veulent assainir leur situation économique. Mais d’après ce que l’on a compris, cette offre est un peu agressive. Delta est régi par le chapitre 11, et nous suivons ce dossier de près dans la mesure où c’est l’un de nos partenaires principaux. Nous restons vigilants afin de continuer d’avoir un accès efficace au marché américain.

Que répondez-vous aux rumeurs récurrentes évoquant une prise de contrôle d'Alitalia par Air France-KLM ?
Notre position est claire. Dès l’origine de notre accord avec Alitalia en 2001, il y a avait une perspective de fusion éventuelle. Cette perspective a été renouvelée lors du rapprochement avec KLM. Alitalia avait vocation à rejoindre le groupe. Les conditions préalables sont toujours les mêmes : il faut qu’Alitalia arrive à définir un business plan qui ramène l’entreprise à la rentabilité. Il faut ensuite être sûr que nous partageons la même vision des choses. Enfin, nous devons être certains que ce rapprochement va produire des synergies. Aujourd’hui, il n’y a pas de négociations avec Alitalia.

Le mot de la fin pour vos actionnaires.
Nous nous battons pour pouvoir garantir un prix de l’action en accord avec la progression de l’entreprise, malgré la concurrence et le prix élevé du carburant. L’action a fortement augmenté depuis le mois de janvier, mais il y a encore une marge de progression. Plus nos résultats s’amélioreront, plus nous pourrons verser de dividendes à nos actionnaires.

Propos recueillis par M.L.H.

Publié le 23 Novembre 2006 Copyright © 2006  Retour à l'accueil
 
Guy Mamou-Mani
directeur général de Groupe Open

« Groupe Open sera un acteur majeur de la consolidation dans l’Hexagone »

Un commentaire sur les résultats que vous venez de publier ?
Nous observons un dynamisme sur tous les secteurs d’activité et sommes très satisfaits de ces résultats. Dans le domaine des services informatiques, la croissance sera de 8 à 10% sur l’ensemble de l’année tandis que le secteur de la distribution à valeur ajoutée affiche aujourd’hui des performances de 20%, supérieures aux attentes du marché.

Le chiffre d’affaires du deuxième trimestre a été inférieur aux prévisions des analystes en raison d’un report de livraisons subi par Logix. Ce problème semble avoir été réglé puisque ce pôle enregistre une croissance de son chiffre d’affaires de 23% ce trimestre. Pouvez-vous nous en dire plus ?
Sur les six premiers mois de l’année, nous avons respecté nos engagements et affiché un chiffre d’affaires supérieur à la croissance du marché. Le report de livraisons subi par Logix a eu des répercutions sur les résultats du premier semestre. Toutefois, il a eu un impact positif sur les chiffres du troisième trimestre. Nous avons également connu des reports entre le troisième et le quatrième trimestre. De tels reports sont essentiellement dus à des problèmes de logistique.

Quels sont vos objectifs en termes de chiffre d’affaires et de rentabilité opérationnelle pour l’ensemble de l’exercice 2006 ?
Le chiffre d’affaires de Groupe Open devrait enregistrer une croissance très sensiblement supérieure à 10% sur l’ensemble de l’année et le résultat opérationnel courant annuel devrait dépasser les 18 millions d’euros. Toutefois, les analystes qui suivent notre valeur ont une vision plus optimiste. Pour notre part, nous préférons rester prudents.

Quels sont les axes prioritaires de croissance de Groupe Open ?
Notre objectif est de réaliser un chiffre d’affaires de 500 millions d’euros, dont un tiers dans le secteur des services informatiques. Nous tablons sur un développement parallèle de nos deux activités. Pour Teamlog-Innetis, nous visons un doublement du chiffre d’affaires au cours des quatre prochaines années grâce à une croissance organique accompagnée d’une importante croissance externe. En ce qui concerne Logix, nous envisageons de nous développer dans d’autres pays européens tels l’Allemagne, l’Angleterre et l’Italie.

Votre objectif est d’atteindre un chiffre d’affaires (mix croissance organique et externe) de 1 milliard d’euros. Quand pensez-vous pouvoir rallier ce seuil ? 
En 2010. L’évolution actuelle de Groupe Open permet de conforter l’atteinte de cet objectif. 200 millions d’euros proviendront de la croissance interne du groupe et 300 millions d’euros de la croissance externe. Un tiers du chiffre d’affaires sera réalisé par la branche services informatiques et les deux autres tiers par l’activité distribution à valeur ajoutée.

Votre société détient majoritairement Teamlog. Un rachat des minoritaires est-il envisageable à court ou à moyen terme ?
Nous déterminerons ce point en fonction de l’intérêt de nos actionnaires.

Quel sera l’impact de la cession d’Innetis à Teamlog sur le Groupe Open ?
La cession d’Innetis à Teamlog permettra à Groupe Open de monter dans le capital de ce dernier. Il appartient maintenant aux experts de déterminer la valeur de la société pour ensuite savoir quelle part elle représentera dans le capital de Teamlog.

Partagez-vous l’avis du cabinet d’études Gartner Group qui table sur une croissance de 6% du secteur des SSII d’ici à 2009 ?
Nous sommes au début d’un cycle positif. Depuis fin 2004, mes confères et moi observons une croissance dans le secteur des SSII et nous avons encore deux à trois ans de progression devant nous. Selon le syndicat professionnel Syntec Informatique, le marché français des logiciels et des services a enregistré une progression de 6,5 % au premier semestre 2006, et de 6,5 % à 7,5 % sur l'ensemble de l'année.
Certains essayent de jeter le trouble mais cette phase de croissance correspond à un cycle normal.

Que pensez-vous de l’OPA de Weinberg Capital sur Team Partners ?
Le secteur des SSII est en pleine période de consolidation. Il ne s’agit ni de la première opération de ce genre ni de la dernière. Groupe Open entend jouer un rôle important en France puisque nous envisageons de doubler notre chiffre d’affaires et nos effectifs. Dans les mois à venir, nous devrions annoncer certains projets en ce sens. En effet, nous étudions de nombreux dossiers et j’ai la conviction que Groupe Open sera un acteur majeur de la consolidation dans l’Hexagone.

Propos recueillis par C.P.

Publié le 20 Octobre 2006 Copyright © 2006  Retour à l'accueil
 
 

Interview easybourse.com> 

Emmanuel Picot,
PDG d’Evolis


« Notre entrée en bourse nous a permis d’améliorer notre visibilité »

Un commentaire sur les résultats que vous venez de publier ?
Le chiffre d’affaires consolidé s’établit à 14,4 millions d’euros en forte croissance à plus de 80 %. Le résultat net s’établit à 1,7 millions d’euros, en augmentation à plus de 99 %, et la marge nette s’élève à + 11,5 % sur le premier semestre 2006. Ces bons résultats sont dus d’une part à un développement de notre marché traditionnel sur l’ensemble de nos réseaux de distribution sur la zone EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique) et d’autre part, à une forte accélération sur les continents américain et asiatique. Le marché asiatique est principalement porté par de gros projets que nous avons signés et remportés sur le premier semestre 2006. Ces projets, plus nombreux que nous ne l’espérions, ont boosté l’activité sur cette zone. Nous sommes donc très satisfaits des résultats que nous avons publiés qui prouvent que notre activité est très dynamique et soutenue.

Confirmez-vous votre objectif de chiffre d'affaires de 28,5 millions d'euros en 2006 ?
Tout à fait, nous confirmons notre objectif de chiffre d’affaires à 28,5 millions d’euros et notre ambition d’atteindre 11, 5 % de marge nette sur l’année 2006.

Quel premier bilan pouvez-vous tirer quelques mois après l’introduction d’Evolis sur Alternext ?
Nous pouvons en tirer un bilan très positif : l’introduction en bourse s’est très bien passée, le placement global a été sursouscrit 11,9 fois et l’offre publique 20,3 fois.
Je pense que les marchés financiers et les investisseurs ont bien compris notre métier, notre marché et nos perspectives, et qu’ils nous ont fait confiance. J’en veux pour preuve qu’en dépit des turbulences que le marché boursier a connues ces derniers mois, notre cours de bourse s’est maintenu.
Le travail préalable à notre admission sur Alternext nous a permis d’échanger avec des spécialistes des marchés boursiers. Leurs regards extérieurs et leurs conseils sur notre activité, notre marché et nos perspectives nous ont permis de prendre du recul et de nous enrichir. Notre entrée en bourse nous a permis d’améliorer notre visibilité tout en nous donnant les moyens financiers nécessaires à la poursuite de notre développement.

Estimez-vous que le cours de votre titre reflète correctement les perspectives de votre entreprise ?
Je n’ai pas l’expérience nécessaire pour juger si le cours de bourse reflète correctement les perspectives d’Evolis. J’ai toutefois pu constater avec satisfaction que notre cours de bourse s’est maintenu dans les périodes de turbulences du marché.

Qu’attendez-vous de vos accords avec la National Commercial Bank (NCB) d'Arabie Saoudite et la banque coréenne National Agricultural Cooperative Federation (NACF) ?
La signature de nouveaux contrats dans différents pays tels que l’Arabie Saoudite, la Corée ou encore la Grèce nous prouvent deux choses.
Premièrement, elles nous positionnent comme un acteur prépondérant pour l’installation des futurs projets bancaires en Corée. En effet, après la signature des premiers contrats en Corée, il n’était pas acquis que la solution Evolis soit de nouveau choisie. C’est la signature d’un deuxième contrat avec plusieurs banques qui a prouvé leur satisfaction et la confiance à l’égard de la qualité de nos produits.
Par ailleurs, la signature de contrats quasi identiques en Arabie Saoudite ou en Grèce, prouvent que nous sommes parfaitement capables d’adresser de nouveaux marchés hors de la Corée.
Aujourd’hui, la décentralisation de la personnalisation de carte de débit ou de crédit dans le monde bancaire nous laisse pressentir un potentiel certain pour les années futures.

Quels seront les moteurs de votre croissance au 2ème semestre 2006 ?
Nous allons continuer à développer notre propre réseau de distribution, en aidant nos clients à poursuivre leur croissance, mais aussi à démarcher et à ouvrir de nouveaux comptes qui vont nous permettre de conquérir des marchés dans de nouveaux pays.
Nous continuerons aussi à nous structurer afin d’avoir une démarche pro active auprès des gros intégrateurs qui nous donneront les moyens d’attaquer les projets de volumes de demain.

La dynamique de l’imprimante Tatoo Rewrite correspond-t-elle à vos attentes ? Quels sont vos objectifs pour ce produit à court et moyen terme ?
Le lancement de la Tatoo Rewrite a eu lieu au mois de juin dernier. C’est donc un produit très récent qui ne génère pas à ce jour un gros chiffre d’affaires. Nous devons d’abord convaincre nos propres clients que ce type de produit a un réel potentiel. Ces derniers devront ensuite avoir la même démarche vis-à-vis de leurs propres réseaux et de leurs clients finaux. Aujourd’hui, il est clair que notre réseau porte un réel intérêt à ce nouveau produit. La Tatoo Rewrite va nous permettre d’ouvrir de nouveaux segments de marchés, de nouveaux réseaux de distribution et nous sommes très confiants dans le succès de ce produit à terme, mais pas avant 2007.

Le mot de la fin pour vos actionnaires.
Je souhaite adresser nos remerciements aux actionnaires publics et privés qui nous ont fait confiance et leur confirmer notre motivation et notre détermination afin que cette aventure devienne une belle success story internationale.


- 22 Septembre 2006 -   
Copyright © 2006 Easybourse.com   
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Interview easyBourse.com >

 Jean-Charles Decaux,
    Président du directoire de JCDecaux

« JCDecaux démontre que l’on peut être une société de croissance tout en versant un dividende »

Un commentaire sur les résultats semestriels que vous venez de publier ?
Nous sommes très satisfaits de publier d’excellents résultats pour le premier semestre 2006. Ces chiffres reflètent l’expertise et l’implication de nos équipes à travers le monde. Nous leur devons la très bonne performance opérationnelle de chacune de nos activités. Les effets conjugués de la croissance interne solide de notre chiffre d’affaires et de la contribution des sociétés acquises en 2005 ont généré une progression à deux chiffres de nos marges.

Ces derniers mois, dans le cadre de notre stratégie de développement sur les marchés émergents, nous nous sommes implantés avec succès en Chine, en Inde, en Ukraine, en Russie et en Ouzbékistan, posant ansi les bases de notre croissance future. En seulement trois ans, la part des marchés émergents dans le chiffre d’affaires total du groupe a plus que doublé pour atteindre 15%.

Vous avez récemment indiqué que la croissance interne devrait dépasser les 6% en 2006; dans quelle proportion?
La forte progression du chiffre d’affaires Transport, le rebond du marché publicitaire en France et la bonne performance de nos opérations en Amérique du Nord et en Asie-Pacifique devraient continuer à soutenir la croissance interne du chiffre d’affaires publicitaire en 2006, qui dépasserait ainsi 6 % et les estimations de croissance du marché publicitaire mondial pour l’année. Je ne peux vous en dire plus à ce jour.

Comment voyez vous évoluer vos résultats sur cette période ?
Comme vous le savez, le groupe ne donne pas de guidance autre que celle concernant le chiffre d’affaires.

JC Decaux a été retenu pour un contrat exclusif de 25 ans en Ouzbékistan; qu’attendez-vous de ces nouveaux marchés émergents d’Asie Centrale ?
Nous avons franchi une nouvelle étape dans le cadre de notre expansion internationale avec la signature de ce contrat exclusif de Mobilier Urbain publicitaire avec la ville de Tachkent. D’une durée de 25 ans, il porte sur l’exploitation, entre autres, d’abribus, de colonnes téléphones et de mobiliers d’information.

Avec ses 2,1 millions d’habitants, Tachkent, capitale de l’Ouzbékistan (26 millions d’habitants) est la plus grande ville d’Asie Centrale. Elle devient notre vitrine pour l’Asie Centrale, région qui, avec l’Ouzbékistan et ses voisins, notamment le Kazakhstan, constitue une zone de nouveaux marchés émergents en pleine croissance dont le rôle dans l’économie mondiale sera de plus en plus important.

Nous comptons y poursuivre notre développement tout comme dans les autres pays émergents qui, je le soulignais précédemment, ont vu en seulement trois ans leur part dans le chiffre d’affaires total du groupe plus que doubler pour atteindre 15%.

Avez-vous déjà profité des investissements réalisés en 2005 en Asie ?
Oui, nous profitons principalement des investissements réalisés en Chine qui commencent à porter leurs fruits. Ainsi la marge opérationnelle du segment Transport, qui est en hausse de 186,3 % au 1er semestre , bénéficie de la contribution des sociétés chinoises acquises en 2005, dont les marges sont supérieures à la marge moyenne de ce segment.

Votre groupe a remporté l’appel d’offre pour la reprise de la société berlinoise VVR-Berek. Qu’espérez-vous de cette opération ?
VVR-Berek*, une des plus importantes sociétés de communication extérieure à Berlin est un actif unique et stratégique qui va permettre à JCDecaux de renforcer sa position de n° 1 du Mobilier Urbain, avec une présence dans les quatre premières villes allemandes (Berlin, Hambourg, Munich et Cologne) et d’étendre son portefeuille de contrats Transport, offrant ainsi aux annonceurs des campagnes publicitaires à l’échelle nationale.

* La conclusion de la transaction reste conditionnée à son approbation par les autorités allemandes de la concurrence.

En matière d’acquisitions ciblées, vers quelles autres zones géographiques vos regards se tournent t-ils ?
Nous sommes susceptibles de nous renforcer sur toutes les zones géographiques et dans tous les pays où nous opérons déjà par le biais d’acquisitions ciblées ou de partenariats. Nous étudierons au cas par cas les opportunités qui s’offriront à nous.

Quelle enveloppe envisagez-vous de consacrer à la croissance externe ?
Nous n’avons pas d’enveloppe à proprement parler. JCDecaux se caractérise par une politique pragmatique en matière de croissance externe, celle-ci se construisant grâce à notre capacité à saisir les opportunités qui se présentent à nous.

L'année 2008 s'annonce sous de bons auspices avec la tenue des Jeux Olympiques à Pékin. Êtes-vous bien positionné pour cet évènement planétaire et quelles retombées en attendez-vous?
En tant que numéro 1 de la communication extérieure sur le marché chinois, nous sommes particulièrement bien positionnés pour profiter pleinement du plus grand événement sportif de la planète. Nous prévoyons d’ailleurs que les JO auront un impact positif sur nos réseaux publicitaires en Chine mais certainement aussi dans les autres pays de la zone Asie.

Nous pensons également que cela va être une formidable incitation à se moderniser, et par conséquent à s’équiper en Mobilier urbain, pour les villes chinoises. Nous travaillons activement à les accompagner dans ce processus sans précédent.

Mettrez-vous l’accent sur les supports interactifs ? Quid des activités de JC Decaux Innovate ?
JCDecaux a toujours eu pour stratégie d’être l’acteur le plus innovant de son secteur. Ce positionnement de pionnier nous a conduit à introduire très tôt le digital et l’interactivité dans nos réseaux. Ainsi, le digital est présent depuis plusieurs années avec Aéo, la chaîne que nous avons créé avec Aéroports de Paris. Cette évolution se traduit également par, entre autres, les écrans Magink que nous avons installés à Cannes au printemps dernier. La révolution numérique, quant à elle, est en marche mais ne se fera pas sans l’adhésion du public. C’est pourquoi nous veillons à ce que nos mobiliers intelligents ne dialoguent qu’avec les individus qui le souhaitent et ne soient jamais intrusifs. Par exemple, JCDecaux Innovate en Espagne a installé en mars 2006 à Madrid une bâche qui permettaient aux passants qui le souhaitaient de télécharger gratuitement les photos de la campagne Motorola sur leurs téléphones portables. Grâce à la technologie Bluetooth, plus de 1200 téléchargements par jour ont été comptabilisés.

En France, JCDecaux Innovate a été primé aux «Trophées de l’innovation marketing 2006» pour le lancement mondial de la console Xbox 306 de Microsoft. En équipant certains de nos abribus d’écrans TFT haute définition et de liaison Wifi pour permettre la connection des manettes, nous avons permis à plus de 4 000 personnes de tester ce nouveau produit en une semaine. Ces exemples démontrent la créativité de JCDecaux Innovate qui se déploie dans les différents pays du Groupe avec un succès grandissant.

JCDecaux briguera la gestion de la publicité des 2 500 cabines téléphoniques de la ville de New-York en 2008.

Quel est l’ordre de grandeur de ce contrat et quelle est votre stratégie pour réussir sur le marché américain?
A ce stade, je ne souhaite pas commenter cette information. Notre stratégie sur le marché nord-américain est de poursuivre notre développement organique dans le Mobilier Urbain et les aéroports et d’améliorer, par la même, la qualité de nos réseaux dans ces secteurs. Si d’autres opportunités se présentaient, il est évident que JCDecaux les étudierait très attentivement. Il est d’ailleurs intéressant de noter qu’au 1er semestre, notre chiffre d’affaires en Amérique du Nord a progressé de 37,8%, ce qui en fait une des régions du groupe en plus forte croissance.

Un rapprochement avec Viacom ou ClearChannel constituerait un avantage décisif. Estimez-vous qu’une telle fusion est envisageable à court-moyen terme?
Un rapprochement avec l’un ou l’autre des opérateurs américains pourrait constituer un avantage très significatif, notamment pour optimiser notre couverture géographique sur les grands marchés mondiaux, et, par conséquent, renforcer l’attractivité du média affichage auprès des grandes agences média et des annonceurs internationaux.

De manière plus générale, votre famille serait-t-elle alors disposée à se laisser diluer dans le capital en cas d’opération majeure ?
Oui, mais, comme nous l’avons déjà dit, cela ne se fera pas à n’importe quelles conditions.

Quelle sera votre politique en matière de dividende cette année ?
Nous nous engageons à verser un dividende chaque année car notre groupe génère un cash flow opérationnel important et notre bilan est particulièrement solide : nous pouvons ainsi à la fois rémunérer nos actionnaires et investir dans des projets de croissance interne et externe. Je me réjouis que JCDecaux démontre que l’on peut être une société de croissance tout en versant un dividende.

Le mot de la fin pour vos actionnaires.
Merci à tous nos actionnaires et tout particulièrement à ceux qui nous ont fait confiance dès 2001. Depuis son introduction en Bourse, le titre a progressé de 32,3%, réalisant ainsi une des meilleures performances du secteur des médias. Notre engagement et notre détermination à poursuivre notre croissance rentable sont plus forts que jamais.


- 13 Septembre 2006 -   
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