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Selon Libération.fr, dans une interview concédée à chaud à deux réalisateurs français, un important commandant guérillero des Farc écarte toute libération unilatérale d’Ingrid Betancourt, en réponse au message de Nicolas Sarkozy la semaine dernière. Il affirme aussi que la situation des otages a empiré ces derniers mois. Plusieurs seraient en mauvaise santé. 



 

Pas de libération dans l’immédiat.

Le président français en avait fait le «rêve», mercredi, dans un enregistrement adressé à Manuel Marulanda, le plus haut dirigeant des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc). Deux documentaristes, Philippe Lobjois et Gilles Pérez, ont filmé la réaction d’un chef guérillero au moment même de la diffusion du message sur la télévision colombienne, dans une fermette de planches isolée dans les montagnes. «Camilo», un des commandants d’une unité «d’élite» des Farc, la colonne Teofilo Forero, s’y exprime avec l’aval de sa hiérarchie. Il remercie Nicolas Sarkozy de s’adresser «avec respect» à son «leader historique». Mais il écarte la possibilité de relâcher sans contrepartie la Franco-Colombienne, otage des Farc depuis février 2002. «Toute libération se fera dans le cadre d’un accord négocié» et global, explique-t-il. «Ce qu’il semble totalement exclure dans l’immédiat», ajoute Lobjois.

Selon «Camilo», les conditions de détention des quelque 45 otages politiques et militaires comme Ingrid Betancourt ont empiré depuis six mois, des suites d’une «offensive d’extermination» de l’armée. Il reconnaît que les guérilleros sont obligés de se déplacer «tous les deux ou trois jours», et qu’ils doivent parfois enchaîner leurs otages. «Nous faisons tout pour protéger leur vie, assure-t-il. C’est dans notre intérêt.» Mais il confirme que les ravisseurs ont l’ordre d’exécuter leurs prisonniers plutôt que de laisser l’armée les libérer.

Pas de réponse à Uribe.

Le président colombien, Alvaro Uribe, a proposé vendredi de négocier avec les Farc dans une «zone de rencontre» neutre de 150 km². Sur ce sujet, «Camilo» reste évasif et annonce un prochain communiqué officiel de la direction des Farc. Pour Uribe, la zone en question devrait être délimitée dans une région avec «pas ou très peu de population» et aucune garnison existante, et les négociateurs y entreraient sans armes. Jusqu’ici, la guérilla exige une zone cinq fois plus grande et refuse de se déplacer sans escorte. Uribe a demandé à l’Eglise colombienne d’être la médiatrice «exclusive» pour faire avancer cette proposition. Il écarte ainsi toute intervention étrangère : celle de son voisin vénézuélien Hugo Chávez, à qui il a brusquement retiré sa mission le mois dernier, tout comme celle de Sarkozy, invité la semaine dernière à être un simple «accompagnateur» et «allié».

Plusieurs otages seraient malades.

Selon des informations qui ont filtré lors la médiation avortée de Hugo Chávez, confirmées par le procureur général colombien, cinq à dix prisonniers des Farc seraient en mauvaise santé. Uribe a demandé dimanche que le Comité international de la Croix-Rouge puisse apporter des soins à ces otages. Yves Heller, porte-parole de l’organisme en Colombie, a confirmé qu’un contact était établi avec la guérilla dans ce but. «Mais, pour l’instant, nous n’avons pas reçu le feu vert.»

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