Condoleezza Rice calme pourtant le jeu cette nuit en précisant que l'IRAN est très dépendante de ses livraisons de pétrole qui représentent 80% de revenus de leur budget et ne croit pas à une mise à exécution des menaces en court. La BCE devrait relever de 50 bp ses taux jeudi pour atteindre 3%.
SINGAPOUR, 5 juin (Reuters) - Le baril de pétrole a franchi lundi matin le seuil des 73 dollars à la suite des menaces de l'Iran sur un possible recours à l'arme des hydrocarbures dans son bras de fer avec l'Occident.
Le contrat de juillet du baril NYMEX a poursuivi sa progression, gagnant 92 cents à 73,25 dollars le baril après avoir bondi de 1,99 dollar vendredi.
Les propos de l'ayatollah Ali Khamenei, le Guide suprême de la révolution islamique en Iran, expliquent en partie la poursuite de ce mouvement.
Dans un discours retransmis à la télévision nationale, il a prévenu dimanche les Etats-Unis que "la distribution d'énergie serait gravement compromise" au Moyen-Orient si Washington prend une "initiative malheureuse" dans le bras de fer en cours sur les ambitions nucléaires de Téhéran.
L'Iran est la quatrième exportateur mondial de pétrole. Il occupe de plus une situation stratégique sur le détroit d'Ormuz.
Les cours de l'or noir sont également portés par des problèmes de production survenus dans des raffineries des Etats-Unis.
Des travaux de réparation d'urgence et de violents orages ont perturbé l'activité de cinq sites.
A Corpus Christi, au Texas, le déchargement des tankers avait été interrompu la semaine dernière à la suite d'une mini-marée noire provoquée par la foudre qui a frappé une cuve. L'activité n'a repris que dimanche.
|
Commentaires