Le gouvernement zambien a annoncé mardi qu'il allait lancer une action en justice contre la plus grande mine de cuivre du pays,
qui appartient à un groupe indien, après la contamination d'eau utilisée par plus de 50.000 personnes vivant à proximité.Le ministre de l'Environnement, Kabinga Pande, a déclaré devant le parlement que Konkola Copper Mine (KCM) serait inculpé pour non-respect des lois sur la protection de l'environnement.
Cette affaire doit servir d'avertissement à l'industrie toute entière", a-t-il mis en garde.
"Afin de s'assurer du respect de la loi, (les autorités) vont procéder à l'inculpation de KCM dès que les investigations seront terminées," a-t-il déclaré."La situation à laquelle nous sommes confrontés n'est pas le résultat d'un accident mais consécutive à l'absence de mise en place par les actuels propriétaires de la mines d'un plan de gestion de l'environnement", a-t-il ajouté."
Une fuite, détectée sur un site où le minerai est nettoyé, a contaminé la rivière qui sert à approvisionner en eau plus de 50.000 habitants de Chingola, ville minière proche de la frontière avec la République démocratique du Congo (RDC).
KCM est détenu par l'Etat zambien et par le groupe indien Vedanta Resources, qui détient la majorité des parts et gère les mines.
Le baril de pétrole bondit après la décision de l’Opep
Le cours du pétrole a progressé hier après l’annonce par l’Opep d’une réduction de sa production de 1 million de barils par jour. L’objectif de l’organisation des pays exportateurs d’or noir ? Maintenir le prix du pétrole au dessus de la barre des 60 dollars.
Les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) semblent s'être mis d'accord hier pour se réunir d'urgence et décider de réduire la production de pétrole de 1 million de barils par jour. Cette baisse des extractions, la première depuis avril 2004, est conforme aux fondamentaux du marché, soutient le président de l'Opep, Edmund Daukoru. Son objectif ? Endiguer la chute de 25% des cours de l’or noir depuis le 14 juillet dernier. Toutefois, cette annonce par l’Opep de la baisse de l’approvisionnement en pétrole n’est pas une surprise. Les marchés financiers l’avaient anticipée, notamment après que les décisions du Nigeria et du Venezuela de freiner leur production. Six membres de l'Opep - dont l'Arabie saoudite, l'Algérie, le Venezuela, le Nigeria, la Libye et le Koweït – ralentissent déjà leur niveau de production, a indiqué Edmund Daukoru, sans toutefois en préciser l'ampleur. L'Arabie saoudite, premier exportateur mondial, devrait assurer la plus grosse part de la réduction des extractions, avec 300 000 barils en moins par jour, ramenant sa production à son plus bas niveau depuis mai 2004. Cette décision intervient alors que les stocks, notamment outre-Atlantique, se trouvent à leurs plus hauts niveaux depuis sept ans. Rappelons que la dernière modification du plafond officiel de production de l'Opep – une hausse de 500.000 barils par jour – date de juillet 2005. Elle entendait faire face à l'augmentation des demandes américaines et chinoises ainsi qu’à l’envolée des cours du pétrole. Le 25 septembre dernier, les prix du pétrole ont touché hier leurs plus bas niveaux depuis six mois, franchissement le seuil psychologique des 60 dollars. Le cours du baril de Brent de la mer du Nord a ainsi chuté à 59,91 dollars, soit une baisse de 24% (près de 19 dollars) depuis le pic atteint le 13 juillet dernier à 78,40 dollars. Il s’agissait du plus bas niveau depuis le 8 mars 2006. Le cours du baril de West Texas Intermediate (WTI) s’établissait à 59,62 dollars, également au plus bas depuis le début du mois de mars. La prochaine réunion des pays exportateurs de pétrole est programmée pour le 14 décembre au Nigeria. Mais selon l'agence de presse algérienne APS, citant des sources proches du dossier, l'Opep devrait tenir une réunion extraordinaire les 18 et 19 octobre. A l’ordre du jour : l’état du marché pétrolier et une réflexion sur les niveaux de production et donc de prix, à atteindre. Un porte-parole de l'Opep a toutefois démenti l’organisation d’une telle réunion. Hier, le « sweet light » livraison de novembre a gagné 0,91$, clôturant à 60,13$ et le West Texas Intermediate a grimpé de 0,78 $ à 60,19$ le baril. Le baril de Brent mer du Nord a clôturé la séance d’hier à 60,21$. P.C. |
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- 06 Octobre 2006 - Copyright © 2006 Easybourse.com Retour accueil |
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