Un diner, une soirée ?!?, pour éviter de régler 400 euros la soirée un disque-jockey, il vous suffit de vous
rendre sur
http://www.deezer.com , anciennement appelé
Blogmusik.net, et de créer votre Playlist personnelle. Comme le font déjà plus d'un million d'internautes chaque jour, vous pourrez retrouver les morceaux de musique de votre enfance, ceux des
étés chauds ravivant quelques souvenirs torrides, des musiques de jazz aux classiques, les derniers tubes de Mika ou de notre tortue nationale. Un simple clic pour obtenir tous les
Supertramp exsistants. On se demande comment la SACEM a autorisé ce site, fréquenté par des millions d'internautes. Il est cependant interdit de télécharger les musiques, ce site
a pour unique vocation de vous permettre de les écouter, quoi demander de plus ?!?. Si vous ne souvenez plus d'un auteur, quelques paroles de la chanson vous permettront de retrouver des titres
perdus dans vos souvenirs. Le plair est réel à un coût subliminal, celui de voir vos voisins débarquer à une heure indûe pour calmer les nouveaux accrocs.
Pour les personnes plus confiantes, un simple cordon de la prise son de votre ordinateur (petite prise jack) relié à un amplificateur
, par exemple celui de votre chaîne, avec les deux embouts son des plus classiques et le tour est joué. Je recommande un ampli d'environ 100 watts pour un salon de 40 m2. Au-delà si votre soirée
s'effectue en extérieur, mieux vaut le 4x100 W. Mieux vaut être équipé d'une ADSL pour ne pas risquer l'engorgement lors d'une soirée. Deux simples enceintes suffiront branchées à l'ampli.
Le principe de la playlist est simple : vous pourrez la rendre publique et la transmettre à vos enfants ou vos amis par la transmission de votre nom d'emprunt. Profitez des
listes déjà crées, organisez les listes par genres musicaux car une fois en ligne, il vous sera difficile de ne pas tomber sous le charme. Il suffit d'avoir un mail pour confirmer votre connexion
au site et en moins de quelques minutes, vous aurez accès à la plus vaste liste musicale à faire palir la FNAC elle-même.
Lorsque vous organiserez votre soirée, laissez les invités choisir eux-mêmes les styles musicaux, cela vous évitera de passer pour un
ringard, fan des années 80 (sic ). En effet, lorsque'un CD passe, permettant la visualisation de sa pochette et le temps écoulé et à venir, dès que vous changerez de choix, le site se
chargera pour vous du mixte pour donner une tonalité mélodieuse au passage du nouveau CD en diminuant le son du CD en cours au profit du nouveau. C'est tout à fait astucieux et très efficace.
Lors d'un diner plus calme avec flute de pan ou dans un fauteuil avec du chant grégorien pour observer la pluie en se rappelant le
climat d'été de nos régions bretonnes, vous apprécierez d'avoir juste sélectionné une play list, le site se chargeant de mettre les morceaux suivants sans commandes manuelles. Le plus concerne le
fait de pouvoir continuer de travailler sur l'ordinateur tout en ayant le fond musical en même temps. Seule contrainte, vos enfants ne pourront jouer en ligne au risque d'avoir les sons de
Kung Fu Penda mélangés à votre genre musical. il est difficile de dissocier les sorties de son si vous êtes sur plusieurs applications en même temps. Ce site internet gratuit de
musique à la demande, précisons bien sans téléchargement, pourrait rapidement conclure des accords avec les majors du disque comme SONY, UNIVERSAL, WARNER,
qui l'autoriseraient à utiliser les chansons de leurs catalogues sur l'Europe et ainsi passer de 3.7 millions de titres en ligne actuellement à plus de cinq millions.
A vos musiques .....
Il faut deux ans pour apprendre à parler...
et toute une vie pour apprendre à se taire !
Les organisateurs des jeux, à Pékin, l'ont admis mardi.
La cérémonie débutait par une scène spectaculaire dans laquelle des empreintes géantes de pieds s'inscrivaient dans le ciel, traversant Pékin vers le stade olympique. Les empreintes
tracées par les fusées étaient censées être filmées en direct depuis un hélicoptère.
Elles n'étaient en fait pas visibles en raison de la brume, même si les feux d'artifice ont bien été tirés, a expliqué le vice-président du Comité
d'organisation des Jeux."Il se peut que des images de pieds précédemment tournées aient été utilisées en raison de la mauvaise visibilité", a admis Wang Wei.
Selon le journal Beijing Times, les images ont aussi été montées de façon artificielle grâce à un coûteux travail d'une société informatique spécialisée. Cette entreprise, Crystal
fireworks, serait parvenue à simuler les mouvements de l'hélicoptère et à créer un faux flou censé émaner du brouillard.
La chanteuse chantait ... en play-back
Autre truquage : la fillette chinoise qui a entonné l'"Ode à la Patrie" lors de la cérémonie d'ouverture des jeux Olympiques de Pékin a chanté en playback, la véritable chanteuse
n'étant pas assez jolie pour représenter la Chine , a reconnu le directeur musical du spectacle. "Nous voulions projeter l'image parfaite, nous avons pensé à ce qui serait le meilleur
pour la nation", a déclaré Chen Qigang dans une interview à la télévision chinoise reprise mardi par le portail Sina.com, avant que ses propos ne disparaissent de la Toile.
Mardi matin, plusieurs médias chinois dressaient un portrait flatteur de Lin Miaoke, neuf ans, "star montante", photos à l'appui. Pas un mot sur sa cadette de deux ans, Yang Peiyi,
une petite rondouillarde aux dents mal alignées, mais véritable voix. "C'était une question d'intérêt national. L'enfant devait bien passer devant la caméra, être expressive", a
justifié Chen, célèbre compositeur chinois contemporain et citoyen français.
"Lin Miaoke est excellente pour tout cela. Mais question voix, Yang Peiyi est parfaite, toute l'équipe était d'accord là-dessus", selon le directeur musical. Peiyi était apparue
vendredi soir lors de la cérémonie d'ouverture des JO de Pékin, devant 91.000 personnes dans le Stade olympique et des milliards de téléspectateurs dans le monde.
Ce 14 juillet, Gilbert B. a tout son temps libre. Pas de cérémonie
officielle. Pas de lever de drapeau. Pas de Champs-Elysées. Pas d'Arc de Triomphe pour raviver la flamme. Pas de poignées de main solennelles. Pas de photos dans le journal le lendemain, son
béret rouge de parachutiste vissé sur la tête, ses médailles en pagaille accrochées au revers de son veston.
Il y a encore quelques mois, Gilbert B. était vice-président de la 655e section des médaillés militaires de la ville de Yerres (Essonne). Pour rien au monde il n'aurait manqué ces 14 Juillet, ces 8 Mai, ces 11 Novembre, ces 18 Juin, ces 19 Mars. Les commémorations, c'était la grande affaire de sa vie. Avec les rendez-vous d'anciens combattants, les dîners de veuves de guerre et les enterrements - beaucoup d'enterrements, forcément, avec le temps -, Gilbert B. était un septuagénaire très occupé.
ON CONNAISSAIT DEPUIS DES ANNÉES CET ANCIEN D'ALGÉRIE
Lorsque le vice-président de sa section était mort, en 2002, Gilbert B. avait proposé ses services. On connaissait depuis des années cet ancien d'Algérie et tout le monde l'appréciait. Il était disponible, actif, et comme il remplissait la seule condition impérative - être titulaire de la médaille militaire, cette Légion d'honneur des combattants -, il avait été élu à l'unanimité.
Deux ans plus tard, dans les salons de l'hôtel de ville de Yerres, en présence de toute sa famille et de ses amis du monde combattant, Gilbert B. avait connu un intense moment de bonheur. Il s'était fait remettre les insignes de chevalier de l'ordre national du mérite par un colonel de l'armée de terre en retraite.
Désormais, à chaque manifestation officielle, il pouvait arborer le bleu du mérite aux côtés du vert-jaune de la médaille militaire, du blanc et rouge de la valeur militaire et du violet des palmes académiques. Un "vrai sapin de Noël", s'amusait-on parfois. Les palmes académiques, ça avait d'ailleurs un peu surpris ses amis combattants, car dans le civil, ils ne l'avaient connu que plombier. Mais bon, Gilbert B. était tellement dévoué. Il avait même ajouté à ses activités, des responsabilités complètement bénévoles au sein de France mutualiste, la mutuelle des anciens combattants. A un ami, il avait confié le dernier de ses rêves : "Un jour, j'aurai le rouge."
Pourtant, de méchantes rumeurs avaient commencé à circuler sur son compte. Il se murmurait que tous ces rubans n'étaient peut-être pas vraiment mérités. Les bruits sont arrivés aux oreilles du président de la section, qui s'en est ému et a demandé en tête à tête des explications à Gilbert B. Celui-ci a éludé, évoqué une "cabale" contre lui et a promis de prouver ses titres. Le président a attendu, en vain. Gilbert B., lui, a continué d'arborer ses décorations dans toutes les grandes occasions.
AUCUN GILBERT B. N'AVAIT ÉTÉ DÉCORÉ
A l'automne 2007, les choses ont pris un tour plus sérieux. Une enquête dans les fichiers de la Société nationale des médaillés militaires ne révèle aucune trace de Gilbert B. Saisi à son tour, le chef de cabinet de la grande chancellerie de la Légion d'honneur, François Sourd, indique que Gilbert B. est inconnu des archives, qu'il s'agisse de l'ordre national du mérite ou de la médaille militaire. Au cabinet du ministre de l'éducation nationale, même constat : aucun Gilbert B. n'avait été décoré des palmes académiques. Saisi par la grande chancellerie, le procureur de la République d'Evry lançait en novembre 2007, une procédure pour port illégal d'insignes contre Gilbert B.
Lorsque son président lui a annoncé qu'une plainte avait été déposée, Gilbert B. s'est effondré en larmes dans ses bras, en le suppliant de l'aider à le sortir de là : "Ma femme, mes enfants, mes petits-enfants... ils ne sont pas au courant."
Quelques jours plus tard, devant le commissaire de police chargé de l'enquête, c'est un homme brisé qui se présente. Gilbert B. avoue tout. Ses quatre décorations ne lui ont jamais été attribuées. D'ailleurs, il n'a jamais été parachutiste, encore moins sergent. L'Algérie, il y est bien allé, dans le cadre de son service militaire, mais il en est sorti avec le grade de 2e classe. "J'étais projectionniste...", indique-t-il.
Avec la complicité d'un de ses amis, un ancien gendarme décédé depuis, il s'était fabriqué un diplôme de médaille militaire daté de 2001. Le même l'avait encore aidé à falsifier à son nom, sur les photocopieuses de France mutualiste, un document officiel d'attribution du Mérite.
Là, ç'avait été plus compliqué. Pour "rendre service" à sa véritable destinataire, une vieille dame âgée, Gilbert B. s'était proposé d'aller régler à sa place l'achat de la médaille auprès du Trésor public. Une fois l'original en main, il en avait fait une photocopie, et l'ordinateur de son ami avait fait le reste. La photocopie était assez grossière mais elle avait suffi à tromper la vigilance du colonel que Gilbert B. s'était choisi comme parrain.
Coup de chance, en 2003, dans la liste des récipiendaires de l'ordre national du Mérite, figurait un certain Cyril, portant le même patronyme que lui. "J'ai voulu profiter de cette homonymie pour essayer de donner du crédit à ma démarche", a expliqué Gilbert B. aux policiers. A ceux qui, alors, lui avaient fait remarquer que ni le prénom ni le parcours professionnel ne correspondaient au sien, il avait répondu que "c'était une erreur du Journal officiel" qu'il allait s'empresser de faire corriger.
"MEURTRI PAR CETTE AFFAIRE"
Quant aux médailles et à l'insigne des Palmes académiques, il est allé "tout simplement les acheter dans un commerce qui se trouve au Palais-Royal". "On ne demande aucun justificatif",
a-t-il dit.
Entendu par les enquêteurs, le colonel qui l'a décoré n'a pas caché sa colère. "Je me suis fait manipuler, et en tenue d'uniforme en plus !", s'est-il exclamé. Quant au président de la 655e section des médaillés militaires, il s'est dit "meurtri par cette affaire".
Au policier qui lui a demandé pourquoi il avait fait tout ça, Gilbert B. a répondu : "Je ne sais pas trop... Pour démontrer que j'assurais mes fonctions en tant qu'ancien combattant. En tout cas, il n'y a eu aucun intérêt matériel de ma part." Comme le policier insistait pour comprendre ses raisons, Gilbert B. a ajouté : "Peut-être pour faire croire que j'étais quelqu'un..."
Depuis, il a inscrit une date officielle à son agenda. En novembre. Pas le 11, le 6. Celle de son procès. Il aura tout juste
74 ans.
Source : LeMonde .fr
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