L'architecte français Jean Nouvel a remporté le concours pour la construction de la tour Signal dans le quartier d'affaires de La Défense.
La future tour Signal de la Défense sera signée par Jean Nouvel, a décidé, lundi 26 mai, le jury du concours organisé par l'Etablissement public de la Défense (EPAD), a-t-on appris mardi. C'est un projet marqué par l'essentiel des préoccupations du récent Grenelle de l'environnement. Arrivera-t-il pour autant à faire pâlir l'aura de la future tour Phare, que l'architecte américain Tom Mayne (agence Morphosis) doit construire près du CNIT pour le groupe Unibail, et dont le concours a marqué, par son audace formelle et une ambition écologique affichée, le renouveau du quartier financier de l'Ouest parisien ? C'est l'un des buts de l'EPAD : la nouvelle tour doit être l'emblème du "renouveau" de la Défense, dont le plan a été lancé en 2006 par Nicolas Sarkozy et repris par son successeur à la tête du conseil général des Hauts-de-Seine, Patrick Devedjian. Le projet de Jean Nouvel prévoit donc une tour de 301 mètres, d'une surface de 140.000 mètres carrés, répartis en bureaux (50.000 m2), logements (33.000 m2), hôtel (39.000 m2), équipements publics (8.000 m2), commerces et restaurants (10.000 m2). Cette tour sera le bâtiment habité le plus élevé de France. Source : Le Monde / TF1.fr Oeuvres de Jean Nouvel Presque aussi haut que la tour Eiffel, le building qui sera construit par Jean Nouvel à La Défense se veut un hymne à la mixité avec bureaux, logements, commerces.
COMME nous l'annoncions dès hier dans nos colonnes, l'architecte Jean Nouvel, déjà auréolé du fameux prix Pritzker 2008 (la plus prestigieuse récompense
d'architecture), a remporté le concours pour la construction de la tour Signal de La Défense, devant quatre projets concurrents. Signal sera à bien des égards plus qu'une tour : le
symbole du renouveau du quartier d'affaires de La Défense, un pari architectural audacieux, mais surtout l'invention d'une nouvelle vie dans les buildings.
Mais à 23 h 30, la veille, l'équipe de l'architecte célébrait déjà la nouvelle dans les locaux branchés de l'hôtel Coste à Paris : « Un nouvel urbanisme
est en train de naître, s'enthousiasme le lauréat. Nous avons prouvé que la mixité urbaine peut exister dans la ville verticale. » |
« Economie française et entreprises françaises »
par Bernard Marois
Beaucoup de gens s'étonnent de voir les bonnes performances de nos entreprises du CAC 40, en termes de croissance des bénéfices, alors que l'économie française
semble engluer dans une croissance " molle ".
Cela s'explique aisément à partir du phénomène de mondialisation. En effet, l'essentiel de la progression de nos grandes entreprises provient de leurs activités à l'étranger et, en particulier,
dans les pays émergents. Il suffit de rappeler les succès de nos marques de luxe en Chine, de Renault en Europe Centrale et Orientale (Roumanie, Russie), de Lafarge au Moyen-Orient (rachat
d'ORASCOM) ou de Suez et Veolia, dans le monde entier.
Par contre, nos petites et moyennes entreprises ont beaucoup de mal à exporter et sont moins nombreuses que chez nos concurrents (l'Allemagne a deux fois plus d'entreprises exportatrices que la
France). De ce fait, notre solde commercial reste déficitaire, même hors énergie. Dans la mesure où les PME et les moyennes entreprises sont les principales sources de création d'emplois, il y a
donc deux bonnes raisons de les soutenir : rétablissement de notre balance commerciale, d'une part, et lutte contre le chômage, d'autre part.
Les remèdes sont bien connus : diminuer les contraintes règlementaires et fiscales qui brident le développement des " gazelles " (entreprises destinées à croître rapidement), augmenter les
efforts en matière de recherche et d'innovation (la France ne dépose pas suffisamment de brevets) et améliorer la formation à l'international dans l'enseignement supérieur (le classement dit " de
l'université de Shanghaï " montre que la France a accumulé un grand retard dans ce domaine). C'est en réalisant ce programme de réformes que l'on pourra espérer aligner, un jour, les performances
de notre économie sur celles de nos entreprises du CAC 40.
Bernard Marois
Président du Club HEC Finance
Les crises économiques et financières sont vieilles comme le capitalisme. La première bulle enregistrée par l’Histoire est « la crise des tulipes » de 1637, en Hollande. Plus récemment, nous avons connu la crise « asiatique » de 1997 et la bulle internet de 2001.
En fait, les crises sont diverses, dans leur origine et dans leur déroulement. Certaines sont liées aux matières premières (le pétrole en 1973 et 1979 ; le sucre en 1974) ; d’autres sont déclenchées dans un pays et se répandent par contagion au reste du monde (le Mexique en 1994, dont le défaut de paiement s’étendit aux autres pays d’Amérique latine endettés ; la Russie en 1998 qui souffrit des conséquences de la crise asiatique et dont les effets se firent sentir au Brésil, quelques mois plus tard, puis en Argentine). D’autres crises enfin, sont de nature bancaire au départ (crise « des subprimes » de 2007), puis s’élargissent à d’autres secteurs de la vie économique (crise boursière, hausse des prix des matières premières débouchant sur une crise alimentaire, etc.)
Est-ce que la spéculation est la principale responsable ?
Certes, elle n’est jamais absente des mécanismes d’une crise financière. Il suffit de se rappeler « la banqueroute de Law » au début du dix-huitième siècle, due à une spéculation sur les terres du Mississipi ou « l’effondrement des assignats », à la fin de la Révolution française, provoqué en partie par une spéculation sur les biens des émigrés. Toutefois, la spéculation n’est pas le phénomène déclenchant ; elle intervient dans un processus déjà en mouvement. Ainsi, lors de la bulle internet, la spéculation est venue amplifier une tendance profonde à la survalorisation des sociétés issues d’un nouveau secteur télécommunication-informatique, appuyée sur un nouveau « business model » où le nombre de visiteurs d’un site était plus important que le chiffre d’affaires réel ou les bénéfices, d’ailleurs absents.
Faut-il éliminer la spéculation financière ?
La réponse est négative. D’une part,
il n’est pas évident d’instituer des règlementations, à la fois efficaces et non contraignantes (c'est-à-dire laissant suffisamment d’espace à l’esprit d’entreprise et d’innovation, qui est le
moteur du système capitaliste). D’autre part, chaque crise ou bulle est spécifique, ainsi qu’on a pu le démontrer précédemment (l’origine, on l’a
vu, peut être diverse : matières premières, dette publique, secteur bancaire ou méfiance généralisée) et, par conséquent les remèdes à mettre en œuvre varient dans le temps (on ne peut pas appliquer les solutions de la crise de 1929 à la crise des « subprimes ») et dans l’espace ( la crise asiatique a été surmontée grâce à des politiques d’ajustement différentes de celles utilisées en Russie ou en Argentine). Il faut donc
apprendre à vivre avec la spéculation. Par contre, il faut renforcer « la réactivité » des Etats et des organismes internationaux,
lorsqu’une crise éclate.
Bernard Marois, Président du club Finance HEC
Le Silver valait 12.00 dollars lorsque nous avions publié cette étude toujours en ligne sur easybourse. Depuis le Silver a bien confirmé sa première étape en grimpant de 80% pour atteindre le niveau de 21.40$ au début du mois. le repli sur le niveau de 16.00$ correspond à notre stratégie et devrait lui permettre de poursuivre sa hausse à l'image de l'étude ci-dessous dont le graphique est toujours en ligne sur easybourse. Matière première : Silver (Publié le 14 Novembre 2006)
Le Silver plus rare que le Gold
Acheter du métal en direct est difficile. Vous pouvez devenir propriétaire
par un organisme intermédiaire comme E.Silver, Goldmanoey, Bullion Vault ou Central Fund of Canada. Un produit spécifique a été crée comme les ETF monté par la Barclays qui s'occupera de
l'achat physique et du stockage , vous resterez l'unique propriétaire, Sivler Pool accounts et il existe les fameux Futures aux effets de levier redoutables.Le mieux reste d'investir sur
les titres miniers.
En effet, le trend de fond depuis le début de ce siècle sur l'Argent permet
d'anticiper un goulot d'étranglement et une hausse des prix à suivre comme conséquence. En terme de timing, lorsque l'on observe le CRB , on pourrait avoir l'impression que le cours des
matières premières est à son zénith mais dans la réalité il est au plus bas historique compte tenu de l'ajustement par l'inflation.
Il s'agit de bien repérer les meilleurs véhicules dont la demande non
élastique augmente accompagné d'une réduction de l'offre. Les stocks de l'argent sont en voie de diminution, voire de disparition. D'autres matières premières comme l'Uranium pourraient
rentrer dans ce cas de figure dont l'effet 'corner' devraient propulser les cours dans l'avenir. Il convient de dissocier l'argent monétaire (fiduciaire) de l'argent
industriel.
Sur ce dernier point, nous assistons à une simple constat :
il existe plus de brevets déposés chaque année sur l'argent que sur l'ensemble de tous les autres métaux combinés. Les qualités intrinsèques de l'argent lui confèrent une place
prometteuse dans l'avenir et un retour sur les devant de la scène. C'est le meilleur conducteur de chaleur et pour transporter l'électricité. L'argent est le meilleur réfléchissant de la
lumière, rayons 'X', photographie,
miroirs ou vitre thermoréfléchissantes. Les applications médicales et
biocides sont nombreuses et les qualités germicides naturelles. ces applications se retrouvent dans le textile, les réfrigérateurs, la domotique comme les machine à laver ou bien dans le
traitement des eaux, du bois.
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"Né avec une cuillère en argent dans la bouche" provenait de ce que l'on
offrait une timbale en argent aux nouveaux nés et que les qualités germicides de ce métal conféraient au nouveau nés une diminution des risques microbiens. Il a une action germicide
in vitro. L'argent a une action bactéricide. Il était employé dans des ustensibles destinés aux enfants afin de les protéger contre des maladies dont l'origine n'était pas connue
à ces époques. L'expression naître avec une petite cuillère en argent dans la bouche vient de ce phénomène, son utilisation récente comme indication de richesse n'est qu'une
conséquence. Les Vénitiens transportaient eau, vin et vinaigre dans des réservoirs en argent pour les conserver ; lors de la conquête de l'ouest américain, les pionniers protégeaient
leur réserve d'eau en plaçant des pièces de monnaie en argent dans leurs outres ou leurs barriques.Ce métal est militaire par excellence, il faut environ un kilo d'argent pour une
batterie de missile. Ce métal est utilisé pour certaines monnaies et médailles.
la pression monte sur le marché de l'argent. La demande est croissant et
inélastique. Chaque portable en possède 10 cents en valeur. Il n'existe à ce jour pas de produit de substitution. Le marché se transforme avec une diminution des besoins pour la
photographie compte tenu de l'arrivée du numérique mais une augmentation des besoins en Biocylces et supraconducteurs. Nous n'aurions que quatre mois de stocks d'argent devant
nous.
L'indice à 110 en 1950 et proche de 5 cette année remonte. Aujourd'hui nous
pouvons conclure que l'argent est plus rare que l'or. L'argent consommé disparaît du circuit. L'argent est à son plus bas niveau depuis 700 ans et remonte depuis 10 ans avec un plus haut
en mai dernier proche de 15$. La forte demande chinoise et indienne, la biologie, les énergies et les applications militaires permettront à l'or et surtout à l'argent de retrouver
leur rôle monétaire face au déclin de l'empire US et du Dollar par ricochet à long terme.
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Nous pouvons creuser sur 900 mètres là ou les Incas effleuraient le
sol,
Distraction proposé pour votre prochain
week-end:
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Né en 1949
Entré chez Sofinco en 1991, alors filiale du Groupe Suez, comme directeur général adjoint, il a été nommé directeur général en 1992, administrateur directeur général en 1993 et
Président-directeur général en 1996.
Patrick Valroff, conseiller référendaire à la Cour des Comptes, a exercé la première partie de sa carrière dans la fonction publique où il a notamment occupé les fonctions de chef de bureau à
la direction du budget, de directeur financier de la DATAR, puis de délégué général à l’action sanitaire et sociale de la ville de Paris.
Patrick Valroff est titulaire d’une licence en droit, diplômé de l’IEP Paris et ancien élève de l’ENA.
Reuters le 22/04/2008 15h57
Clinton affirme que les USA pourraient
"réduire à
néant" l'Iran
WASHINGTON, 22 avril (Reuters) - Hillary Clinton a
averti mardi Téhéran que, si elle était élue
présidente en novembre et que les dirigeants iraniens
lançaient une attaque nucléaire sur Israël, les
Etats-Unis pourraient "totalement les réduire à
néant".
La candidate à l'investiture démocrate en vue de la
présidentielle a déclaré vouloir que les Iraniens
sachent ce qu'elle était prête à entreprendre dans le
but de dissuader d'une attaque nucléaire sur Israël.
"Je veux que les Iraniens sachent que si je suis
présidente, nous attaquerons l'Iran", a déclaré
Clinton sur la chaîne ABC.
"S'ils tentent stupidement, lors de ces dix prochaines
années, de lancer une attaque contre Israël, nous
serons en mesure de les réduire à néant (obliterate)",
a-t-elle assuré.
"C'est terrible de dire cela, mais ces gens qui
dirigent l'Iran doivent le comprendre, car cela les
dissuadera peut-être d'entreprendre quelque chose
d'irréfléchi, de stupide et de tragique", a poursuivi
l'ancienne première dame.
Lors d'un débat une semaine auparavant, elle avait
tenu des propos moins virulents, promettant des
"représailles massives" contre l'Iran en cas d'attaque
contre Israël.
"ATTITUDES BELLICISTES"
Le sénateur de l'Illinois Barack Obama, opposé mardi à
Clinton lors des primaires démocrates de Pennsylvanie,
a jugé ces propos belliqueux.
"Ces dernières années, nous avons souvent assisté à
l'emploi d'expressions comme 'réduire à néant'",
a-t-il souligné dans une autre interview diffusée elle
aussi sur ABC. "En fait, cela ne donne pas de bons
résultats. Je ne m'intéresse donc pas aux attitudes
bellicistes".
Obama s'est borné à dire qu'il réagirait le cas
échéant "fermement et promptement" à une attaque
iranienne contre Israël ou tout autre allié des
Etats-Unis.
Téhéran, que Washington et plusieurs autres capitales
occidentales accusent de développer des armes
atomiques, a mis en garde à de nombreuses reprises
contre les conséquences dévastatrices de toute attaque
israélienne ou américaine de ses installations
nucléaires.
L'Iran assure que son programme nucléaire ne répond
qu'à des ambitions civiles de production
d'électricité.
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad avait affirmé
en 2005 que l'Etat d'Israël devait être "rayé de la
carte". La semaine dernière, un haut responsable
militaire iranien n'a pas hésité à affirmer que
Téhéran "éliminerait" Israël en cas d'attaque de
l'Etat juif./GS
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